La rue de Lancry raconte une histoire, et même un peu l’Histoire, celle de l’organisation sociale autour du Palais impérial en cette fin du XIXème siècle. Toutes les maisons sont construites en bande sur rue, et chacune évoque l’origine sociale de ses premiers occupants. Il fallait respecter cette donnée. Sans intention de vouloir rivaliser avec les grandes demeures mitoyennes en briques et pierres de taille, la petite maison du 28 rue de Lancry est resté identique à elle-même, du moins pour son rez-de-chaussée entièrement conservé.
Et pour répondre au programme d’extension, elle est simplement surmontée d’une élévation à colombage comme il est de tradition à Compiègne.
A l’arrière, dans l’intimité du terrain clôturé de beaux murs de moellons, la baie pleine largeur du rez-de-chaussée fait visuellement entrer le petit jardin à l’intérieur de la maison.
Maison-appartement sur le plus petit terrain de la rue, comme disait la pub, elle a tout d’une grande !