C'est du land art. Pour se glisser dans le paysage, le bâtiment utilise à plein le contexte : le parc urbain, les arbres existants et la mairie. Souple, athlétique, il est comme une sculpture abstraite qui se faufile entre cèdres et magnolias. C'est un bâtiment low-tech et intelligent. Le bâtiment contourne les arbres pour mieux les préserver, s'élance vers le ciel et s’étire dans le parc pour se fondre, comme un caméléon. Sa forme est aérienne et légère. Sa peau joue avec le soleil. Malgré sa taille, le projet ne montre que des fragments de son ensemble. Ses faces visibles, aux proportions proches des bâtiments alentours, s'intègrent au paysage urbain, alors que ses courbes et sa texture en font un événement singulier dans la ville : une installation qui se dérobe au regard par la réflexion du paysage sur sa peau.