
Ce bâtiment est un havre de paix.
Un enclot protecteur s’élève sur toutes les limites parcellaires. Les lignes tendues du projet ne se perçoivent jamais frontalement, la perception est en mouvement. Une émergence en toiture sert de signal urbain, une lanterne métaphorique.
Le travail perceptif passe aussi par le choix de matériaux d’enveloppes. Sur le bâtiment, la brique émaillée instaure un jeu de reflets, changeant au rythme du déplacement. Autour des jardins intérieurs, des lames verticales produisentune perception cinétique, évoluant au fur et à mesure. C’est donc une architecture unique. Toutefois, elle regroupe en réalité six entités distinctes. Toutes sont desservies par un vaste hall. Les percées et les transparences s’y multiplient pour que le repérage des visiteurs soit toujours évident. Ainsi, une fois l’enclot protecteur franchi, le havre de paix se dévoile. Il mêle couleur, végétation et lumière naturelle pour créer une atmosphère sereine. Chacun s’y sent protégé et peut se consacrer pleinement à ses activités.
L’architecture endosse pleinement les responsabilités qui sont les siennes.