
Animateur : Axel Lambert, FUB
Intervenants : Marie Biays-Primas, conseillère nationale, Mathieu Chassignet, ademe, Pierre Leflaive, Réseau action climat, Marianne Duranton, conseillère régionale Île de France
Marie Biays-Primas, conseillère nationale, est intervenue au congrès de la Fédération des usagers de la bicyclette (FUB) au Centquatre à Paris, vendredi 28 février pour rappeler que l’architecture sous-tend les usages de la ville, dont le développement de la mobilité douce.
Animateur : Axel Lambert, FUB
Intervenants : Marie Biays-Primas, conseillère nationale, Mathieu Chassignet, ademe, Pierre Leflaive, Réseau action climat, Marianne Duranton, conseillère régionale Île de France
Le Conseil national de l’Ordre des architectes était invité à présenter son point de vue lors d’une table ronde sur ce que les projets de voies express vélos changent à la manière d’aménager l’espace public. Marie Biays-Primas a pu développer l’idée selon laquelle l’essor du vélo ne saurait se faire indépendamment d'un projet d'urbanisme et d'architecture. Les aménagements doivent être pensés comme partie d’une vision d’ensemble cohérente pour chaque territoire.
Faute d’insertion dans un projet architectural cohérent, les aménagements cyclables peuvent être mal calibrés, pâtir de défauts d’insertion dans l’espace public ou d’équipements adéquats. Réciproquement, la ville et ses équipements doivent être aménagés pour accueillir le vélo.
Marie Biays-Primas illustrait cette idée avec un exemple personnel : "Quand je vais déposer ma fille à l’école maternelle, je jette mon vélo dans un buisson : il n’y a même pas de poteaux pour attacher son vélo ! Il faut vraiment des espaces qui soient pensés au-delà de la voie".
Ainsi, relier les bâtiments publics, comme les écoles ou les gares par des pistes cyclables aménagées ne suffit pas, les programmes de voies cyclables doivent intégrer des équipements facilitant le confort et l'usage : des ressourceries et haltes de réparation, des box à vélos sécurisés, des bornes de recharge, etc.
Pour réduire le risque d'inondation et l'effet d'îlot urbain, ces infrastructures de mobilité douce doivent, dans l'idéal, s’accompagner d'une réflexion sur les revêtements bas-carbone : la végétalisation des abords et les matériaux perméables.
En résumé, l'Ordre des architectes estime que la profession devrait être intégrée dès l'élaboration du cahier des charges des infrastructures de mobilité douce.
ARCHITECTE ou société d’architecture
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