
Autorisations d'urbanisme : Ombrières photovoltaïques
Le décret n°2024-1023 du 13 novembre 2024 pris en application de l’article 40 de la loi n° 2023-175 du 10 mars 2023 relative à l'accélération de la production d'énergies renouvelables est venu préciser le régime applicable à l’obligation d’intégrer des ombrières disposant d’un processus de production d’énergies renouvelables sur les toits des parkings extérieurs d’une surface supérieure à 1 500 m².
Autorisations d'urbanisme : Ombrières photovoltaïques
Cette obligation résulte initialement de l’article L. 111-19-1 du code de la construction et de l’habitation, créé par la loi climat et résilience, imposant aux parcs de stationnement ouverts au public de plus de 500 m² d’intégrer des dispositifs végétalisés ou des ombrières concourant à l’ombrage desdits parcs sur au moins la moitié de leur surface. Les ombrières doivent intégrer un procédé de production d'énergies renouvelables sur la totalité de leur surface.
L’article 40 de la loi APER a élargi cette obligation en imposant une obligation de solarisation pour les parcs de stationnement de plus de 1 500 m² existants au 1er juillet 2023 et ceux dont la demande d’autorisation d’urbanisme a été déposée à compter du 10 mars 2023.
Dans ce cas, le gestionnaire du parking n’a plus le choix entre les deux possibilités (végétalisation ou solarisation) mais devra installer un dispositif intégrant un procédé de production d’énergies renouvelables.
Le texte prévoit des exceptions à cette obligation d’installation d’ombrières photovoltaïques, qui n’est pas obligatoire :
S’agissant des autorisations d’urbanisme nécessaires pour l’installation d’ombrières intégrant un processus de production d’énergies renouvelables sur les toits des parkings, le décret du 13 novembre dernier modifie le code de l’urbanisme et prévoit qu’une telle installation peut nécessiter différentes autorisations d’urbanisme en fonction de son emplacement et de ses caractéristiques.
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