FAUX CIELS

Comme tous les éléments du Trompe l’œil : (Faux marbre, fausse moulure…), le ciel peint existe dans l’histoire de la peinture décorative depuis l’Antiquité. On trouve de nombreux témoignages jusqu’au XXème siècle.
Depuis les voûtes célestes peintes en bleu et couvertes d’étoiles comme le faisaient les peintres du Moyen Age dans les Eglises, jusqu’aux traitements les plus « Pompiers ». A la Renaissance la représentation du ciel prend un réalisme beaucoup plus grand qu’au Moyen Age grâce à la maîtrise de la perspective qui l’encadre. Cette maîtrise de l’illusion permet de relativiser le réel et de matérialiser l’infini. C’est MANTEGNA au XVème siècle qui révolutionne le «genre» par la peinture du Palais Ducal de MANTOU : il représente pour la première fois l’infini de manière réaliste.
 
L’intérêt pour le stagiaire, est de connaître cet élément du métier de décorateur qui lui permettra de varier ses propositions, qui pourront aller de la simple représentation de matériaux : bois ou marbre jusqu’au décor d’ensemble depuis les soubassements jusqu’aux plafonds. Par ailleurs, la réalisation du ciel lui sera utile pour tous les fonds de panoramique, jardin, percées (sur le plan vertical), décor de théâtre. Enfin, l’étude du ciel et du plafond permet au peintre d’aborder la conception, la maquette, l’échantillon en vraie grandeur.